III) Mains de départ
A l'inverse du Holdem où c'est le jeu post-flop qui est le plus critique, gagner en Omaha commence fondamentalement par le fait d'avoir une bonne main de départ. Les mains de départ existent avant le flop et c'est là que vous avez des avances énormes contre le champ a l’Omaha. Sur le tournant, vous aurez souvent des moments où certains joueurs tirent mort et c'est clairement là que se trouve le plus d'argent. Mais la façon la plus simple, la plus directe, et le moyen le plus nécessaire pour gagner ces parties est de ne pas jouer de mauvaises mains et de faire mettre plus d'argent dans le pot lorsque vous avez A255 et que plusieurs de vos adversaires ont des mains du style K965. Faire en sorte que des mains pourries avec des attentes de gain très basses paient avant le flop quand il y a d'énormes dogs est une partie importante de ce qui fait gagner au Omaha.
Sauf si l'on prend en compte les AA et peut être les KK, dans des parties larges, les mains de Holdem dans des parties multiway sont bien plus proches en valeur que le sont les mains de Omaha – la légende urbaine veut que ce soit le contraire. Si vous ne connaissez pas ce concept de base et que vous ne l'appréciez pas à sa juste valeur, vous allez avoir des problèmes au Omaha. Il y a au Omaha un assez grand groupe de mains qui vous permettront de gagner au double du taux des mains hasardeuses. On peut rarement dire la même chose des mains de Holdem. C'est seulement en jouant de bonnes mains de départ et en relançant avant le flop avec beaucoup d'entre elles, que se trouve la base du jeu gagnant dans les parties larges de basse à moyenne limite de Omaha.
La plupart des joueurs jouent beaucoup de mains au Omaha, plus que ce qu'ils jouent au Holdem. La bonne façon de jouer est l'inverse. Quelque soit le nombre de mains que vous jouez au Holdem, vous devrez en jouer moins à l'Omaha. (Une nouvelle fois, le Holdem est un jeu post-flop pour lequel jouer des mains pourries avant le flop peut souvent être une bonne manœuvre du point de vue de la situation.) Si vous jouez à l'Omaha avec des gens qui ne respectent pas ce concept, comme le font la plupart des joueurs d'Omaha, vous devrez vous concentrer uniquement sur les mains fortes et, lorsque la situation s'y prête, quelques mains extrêmement spéculatives susceptibles de vous faire faire de gros scoops.
Ce dernier groupe se réduit à KKxx, et QQ avec deux autres cartes décentes. Toutes les autres mains devraient au choix comprendre A2, A3, Ax en suite, ou être extrêmement coordonnées (KQJT, QJJT, 2345). Les mains plus faibles que cela sont plus spéculatives (voir les trois exemples). Elles ne sont pas très bonnes, et ne gagnent pas si souvent, c'est pourquoi vous voulez essayer de ne les jouer que pour une mise, mais quand elles l'emportent, elles paient bien.
Une très bonne main, non spéculative comme A23K avec une suite sur le Roi sera un scoop entre 20 et 50% de fois plus souvent qu'une main au hasard, selon le nombre de joueurs et les facteurs de position (et splitera beaucoup plus que n'importe quelle main). Si vous êtes sur le bouton et que vous ne relancez pas sur cette main quand tout le monde sous-joue, vous jouez un mauvais poker. D'un autre côté, normalement, vous ne voulez pas relancer avec le couteau sous la gorge avec des mains comme A234 parce que vous voulez des joueurs. Vous voulez jouer avec de très bonnes mains pour une relance, vous voulez essayer de faire entrer une mise supplémentaire quand vous le pouvez, mais parfois, vous ne pouvez pas.
Les points de départ très généraux lorsqu'on joue des parties plutôt larges sont : AAxx, A2xx, Ax en suite, A3xx, quatre cartes dix ou au delà (sauf trips), KK avec deux cartes décentes. Et c'est à peu près tout. Mais il y a des exceptions comme par exemple AKsQs4. Ne considérez pas ceci comme des règles rigides. AK54 est une main bien meilleure que A397 de couleurs différentes. Les mains solide "one-way" sont OK. Vous voulez remporter l'intégralité du pot. Les grosses cartes remportent les gros pots, mais elles ont des fluctuations plus importantes.
Des cartes cohérentes
Les mains du Omaha sont des unités de quatre cartes. Malgré l'aspect du "il faut en jouer deux", les mains de Omaha ne devraient pas être considérées comme six détentions de deux cartes. Le faire est faire preuve d'une mauvaise compréhension fondamentale du jeu.
Il ne devrait pourtant pas être difficile de voir que si 3d3h est complètement inutile quand il est pris seul, il devient un aspect très puissant d'une main coordonnée lorsqu'il est combiné avec As2s ! Voir 33 en dehors de son contexte et du A2 est une erreur sérieuse.
Au-delà de la pensée simpliste sur les mains de départ, il est très important de considérer les mains de Omaha comme des unités de quatre cartes après le flop. Il se peut que vous jouiez As2s3dQd, mais que vous terminiez avec un flop de Qs9c2c. Avant le flop, aucun système de comptage des points ne donnera à l'aspect Qd2s aucune valeur, mais maintenant, sur le flop, il fait partie de l'intégralité de votre main et vous devez penser en terme de comment avoir deux paires, flush draw par derrière, nut low draw par derrière, un wheel draw par derrière, etc. Les mains du Omaha hands ont plusieurs visages et sont multidimensionnelles. Elles devraient être vues et analysées comme des tous intégraux, pas en tant que parties séparées. Une main d'Omaha pourra être meilleure que la somme de ses différentes parties, parfois plus mauvaise, mais les mains du Omaha sont toujours de quatre cartes.
Meilleures mains en Omaha Hi/Low
1ère catégorie
2nd catégorie
..........................................................................................................................................................................
Evidemment par ordre de préférence double suited, puis single suited puis rainbow
parce qu’elle est double suited, est par exemple une meilleure main de départ que
Mains injouable :
III) Concepts clés
1) Mener le pot.
Une partie large de Omaha tourne principalement autour des nuts. S'il y a un flush, vous voulez évidemment le nut flush. S'il y a un low, vous voulez évidemment le nut low. La raison évidente, bien sûr, est que vous avez la main gagnante plutôt que la seconde ou troisième meilleure main. Mais ce n'est pas le seul avantage au fait de jouer les mains nuts.
Une fois encore, remporter une partie de Omaha nécessite la manipulation du pot – qu'il y entre plus d'argent lorsque vous avez clairement la meilleure main ; éviter qu'il en entre lorsque vous ne l'avez pas. Les mains nuts et les tirages nuts qui se font avec des cartes de qualité peuvent "conduire les mises" alors que les mains qui ne sont pas nut ne le peuvent pas.
Par exemple, regardons l'énorme différence qu'il y a entre KK et JJ -- pas en terme de combien de fois est-ce plus fréquent que KK soit la main gagnante mais en terme de différence de la taille du pot. KK a beaucoup plus de valeur en partie parce que KK peut conduire les mises dans beaucoup de pots alors que JJ ne le peut pas —comme par exemple sur une table de tournant de KQQ7 contre une table de JQQ7. La différence entre ces deux situations est gigantesque. Il y a d'autres raisons qui font que KK est une possession majeure alors que JJ est mineur. Mais la différence qui fait que chacun peut (ou ne peut pas) conduire les mises est une excellente illustration des situations dans lesquelles vous voulez vous trouver quand vous jouez au Omaha.
De la même façon, il y a une très grande différence entre A23x et A2xx sur un flop 87K. La seconde main remportera moins d'argent, pas seulement parce qu'elle risque parfois d'être contrefaite et ne pas être gagnante, mais aussi parce qu'elle ne peut pas mener les mises aussi bien que la première (si elle le peut). A256, A247, A269, toutes ces mains vous ferons gagner plus d'argent pas uniquement parce qu'elles seront souvent gagnantes mais aussi parce qu'elles sont susceptibles de mener les mises beaucoup plus loin et plus fort que l'unidimensionnel A2.
2) Coopération.
Les joueurs avides font de mauvais joueurs d'Omaha. L'avidité stupide coûte souvent des mises aux joueurs parce qu'ils ne comprennent pas que bien souvent, le jeu nécessite des mises coopératives. Supposez que trois personnes soient sur un pot. Sur un flop 8s7s5c, le joueur A mise et est suivi. Le 9h arrive au tournant. Le joueur A mise à nouveau, le joueur B suit, le joueur C relance, le joueur A rerelance, B suit et C plafonne. A et B suivent. Maintenant, la rivière vient faire une paire sur la table avec 9s. Que se passe-t-il maintenant ? Souvent, le joueur A va miser, sans main haute et le joueur B va relancer, sans main basse. Cela va conduire le joueur C qui a une quinte et un low faible hors du pot. Traduction : les joueurs A et B ont été stupides. Au lieu de coopérer pour obtenir au moins une mise du joueur C, ils n'en ont eu aucune. Si le joueur A mise bêtement, le joueur B devra suivre dans l'espoir d'obtenir une mise du joueur C ou peut être une relance stupide. La meilleure façon de jouer serait pour le joueur A de checker, le B de miser et C de suivre. A aurait alors checkraise et aurait fait suivre le joueur B. De cette façon, vous obtenez au moins une mise de la part du joueur C, peut être même deux. Pensez à la façon dont vous pouvez utiliser les mises coopératives entre les mains hautes et basses pour extraire des mises de la part des joueurs qui se trouvent au milieu. Ne soyez pas avides, cela risque de vous coûter de l'argent.
3) Scooping (remporter l'exclusivité du pot).
Le but du poker High-Low Split est de remporter l'intégralité du pot -- tout, de ne pas partager. De nombreux joueurs qui sont mauvais ou inexpérimentés pensent qu'ils jouent bien parce qu'ils se concentrent sur des mains A2 ou A3 qui font le nut low. Ces mains sont jouables, évidemment, et avoir la moitié d'une miche de pain est mieux que rien, mais ce n'est certainement pas la raison pour laquelle vous devriez jouer au Omaha (ou au Stud HiLo aussi d'ailleurs).
Une fois de plus, le fait de faire des calculs simples est très éclairant. Scooper un pot n'est pas seulement deux fois mieux que le partager. Supposez que vous jouez un pot à cinq. Chacun y entre $80. Si vous partagez le pot, vous remportez $200 et faites un profit de $120. Mais si vous scoopez, vous faites un profit de $320 pour un gain de $400. Ce n'est pas deux fois mieux. C'est 2.67 fois mieux. Dans un pot à 3 où chacun a mis $80, si vous partagez, vous obenez $120 pour un bénéfice de $40. Si vous scoopez, vous gagnez $240 pour un bénéfice de $160 – quatre fois plus.
La véritable raison de jouer les mains A2 n'est pas pour avoir le nut low et partager le pot. La raison de jouer cette main est que si parfois cela voudra dire partager le pot, cela permet à une autre partie de votre main de viser le reste du pot et de scooper. Lorsque vous jouez une main A2, vous voulez en fait utiliser aussi d'autres aspects de votre main, qui vous permettra de remporter l'intégralité du pot. A2 signifie uniquement que ce n'est pas dangereux pour vous de jouer. Cela vous donne aussi la chance d'avoir des quintes ou des flushes par derrière pour lesquelles vous ne seriez pas resté dans le pot dans un autre cas de figure. On en revient au fait de "mener le pot". A2 vous permet de mener le pot dans des situations comme celle où vous avez A2JT avec le nut flaw au tirage et 4678 sur la table. Votre A2 vous permet de rester dans la partie pour le gutshot straight draw, et vous permet de miser agressivement sur votre nut flush draw. C'est là que se trouve l'argent, pas si vous partagez le pot avec votre nut low.
4) Schooling au Omaha.
Le "Schooling" (entraînement), est un phénomène commun lors les parties larges de Holdem. Lorsque plusieurs joueurs jouent mal en suivant alors qu'ils ont un tirage faible, comme par exemple des gutshot straights ou des backdoor flushes, ces joueurs se protègent mutuellement, du moins en partie, en rendant meilleur le "prix" de chacune de leur action de suivre. Si un seul joueur suit avec un gutshot draw, il s'agit normalement d'une erreur de taille. Mais si plusieurs joueurs font le même chose, le pot devient assez important pour rendre ces actions de suivre profitables ou tout au moins bien moins mauvaises. Bien comprendre la stratégie qui se met en place lors d'un schooling est une qualité clé pour jouer dans une partie large de Holdem
Il n'y a pas de phénomène parallèle au schooling dans le Omaha – c'est plutôt le contraire. Au Omaha, le schooling profite aux favoris, pas au perdants. Ce phénomène inverse à celui du schooling est ce qui fait que le Omaha est aussi profitable sans réflexion. Des joueurs avec quatre outs ou moins suivent des joueurs qui en ont vingt et le nombre de personnes qui suivent n'a pas d'importance. Le joueurs qui a vingt outs continue à en avoir vingt. Malgré la profitabilité inversée du schooling au Omaha, les mauvais joueurs se lancent dedans à tous les coups. Ils regardent le gros pot et suivent les mises en espérant être chanceux, et ce même s'il est possible que leur tirage soit complètement mort.
Supposez que vous floppiez un set de trois rois contre sept adversaires. Les véritables ennemis de votre KKK (ou de n'importe quelle main forte au Omaha) sont les deux premiers suiveurs (ce qui signifie les deux adversaires qui ont le plus d'outs). Sur un flop de KsQd7c par exemple, le AJTx en wrap straight draw nous fait peur. Cela correspondra au premier suiveur ou aux deux premiers. Ensuite, il y a les open-end straight draws. Au dessus de cela, nous sommes favori (pour tous les autres tirages). Ensuite, il y a les backdoor flush draws. Puis nous devons nous inquiéter des lames backdoor straight draws autour de sept. Naturellement, la plupart de ces tirages, qui ont peu de chance de s'améliorer, se chevauchent les uns les autres. Par exemple, si le flush à l'as de trèfle nous suit, nous serons sûrement heureux que le flush au cinq de trèfle suive aussi, avec un tirage mort. C'est vrai qu'il peut arriver qu'ils gagnent parfois, mais en général, nous adorons ces 6ème, 7ème et 8ème suiveurs.
Avec le KKK, si nous partons du principe que nous n'allons pas l'emporter à moins que nous remplissions, et que nous ne remplissons pas sur le tournant, nous aurons dix outs sur les 44 cartes restantes, ce qui signifie que nous remplirons dans 23% des cas. Même si nous ne prenons pas en compte les 3% de cette probabilité, il vous reste encore 1 chance sur 5 de l'emporter. Pour une exclusivité, tout en ayant six, sept ou huit façons d'agir. De plus, nous aurons habituellement notre propre tirage par derrière. Si on a deux tirages par derrière de flush au roi, cela détruira encore plus le peu de pouvoir que les suiveurs six, sept et huit ont, avec le tirage par derrière de baby flush de notre suite qui apporte de l'argent complètement mort à cet aspect de leur main.
C'est pourquoi construire un pot avec une relance précédant le flop au Omaha ne bénéficie pas aux adversaires qui schoolent, mais aux joueurs qui ont une bonne main. C'est le côté retourné de ce phénomène qui expose une autre différence clé entre le Omaha et le Holdem.
Dans les cas de parties larges de Holdem, il y a beaucoup de mains que vous pouvez ajouter à votre arsenal en en tirant des bénéfices. Evidemment, mes bric-à-brac avec un as de même couleur et ce qui s'y connecte de même couleur aussi. Cela n'est pas vrai du Omaha. Une fois encore, la différence de valeur des mains multiway au Omaha est bien plus importante qu'au Holdem. La majorité des mains ne sont tout simplement pas jouables (en dehors des blinds). Si vous vous trouvez sur le bouton et que tout le monde limp in (sous-joue), 3456 reste une main pourrie inutile. Le fait que vous ayez trois adversaires ou sept n'y change rien, c'est une mauvaise main. Vous pouvez jouer quelques mains supplémentaires, mais de manière générale, la faiblesse ou la largesse de vos adversaires n'a pas d'importance, vous ne pouvez pas ajouter beaucoup de mains à votre répertoire des mains qui paient.
Ce qu'il faut faire pour "élargir" dans des parties pareilles, est de viser une relance lors de la plupart des mains que vous jouez. Dans des parties serrées, suivre lorsque quelqu'un sous-joue devant vous est souvent la bonne façon d'agir. Dans une partie large, relancer est souvent la façon de jouer correcte, parce que vous jouez une main avec le meilleur possible. Vous voulez de l'argent mort dans le pot, et vous voulez que des mains mortes courent après ! Elles le feront.
5) Jeu de patience
Tous les jeux de poker requièrent de la patience et les joueurs qui jouent trop de mains – certains joueurs d’Omaha huit ou mieux, particulièrement dans les jeux à basses limites, jouent presque toutes les mains – ne gagneront jamais d’argent à long terme. La patience n’est rien de plus que de mettre l’emphase sur « Soyez sélectif », qui fait partie du mantra « Soyez sélectif, soyez agressif ».
6) Le 9 = Ev négative
N’importe quelle main qui contient un 9 et qui ne forme pas un tirage couleur avec une autre carte qu'un As est à jeter. La combinaison A-9 assorti peut vous donner la couleur max et suivant vos deux autres cartes vous pourriez avoir l'opportunité de scooper le pot. Tous les experts en omaha sont d'accords sur deux choses : jouer pour la totalité du pot, n'allez à tirage que pour les combinaisons max
La démonstration :
ici
7) Erreurs fréquentes
Prier et jouer pour le « runner-runner » :
Vous avez une excellente main de départ, vous avez un mauvais flop et vous égalisez une mise en espérant obtenir une carte sur le tournant qui vous donnera un tirage sur la rivière. Lorsque vous faites ceci, vous vivez sur l’espoir et l’espoir est la mort de plusieurs fonds a l’ Omaha 8B. Laissez vos adversaires essayer d’obtenir le « runner-runner » parce que jouez de cette façon est vraiment de mauvaise augure.
Tirage pour la main la plus forte lorsque trois cartes basses sont tournées :
Lorsque trois cartes basses sont tournées et que vous n’avez rien d’autre qu’un tirage pour une main forte – les tirages au Omaha huit ou mieux incluent l’obtention d’un set intermédiaire et bas – vous courrez pour obtenir la moitié du pot, mais le coût pour obtenir un tirage est le même que si vous courriez pour obtenir tout le pot. Il est approprié de voir le tournant si vous tournez un bon set ou que vous avez un tirage sur la meilleure couleur, mais même ces mains doivent être jetées de temps en temps.
Ne pas value better le river :
Lorsque vous échouez dans l’évaluation d’une mise sur la rivière, vous vous retrouvez à laisser votre argent sur la table. Évaluer la mise sur la rivière est un revenu neutre la plupart du temps. Vous misez et quelqu’un égalise et ce n’est pas tellement différent que si votre adversaire misait et que vous égaliseriez. Mais en misant, vous pousserez les joueurs qui ont moins de mains à égaliser et qui auraient passé avec joie sur la rivière. Dans d’autres occasions, vous miserez et un adversaire relancera, et lorsque cela surviendra, vous pouvez habituellement jetez vos cartes. Parce que la plupart des adversaires relancent sur le tournant, une relance sur la rivière est assez rare et signifie habituellement une carte miracle pour celui qui relance.
Les tirages et les pièges à éviter :
Voici quelques tirages que vous devez éviter et quelques mains pièges auxquelles il faut faire attention :
1. Paires hautes et basses
2. Troisième meilleure couleur
3. La seconde meilleure quinte
4. La seconde main la plus basse
5. K-Q-Q-X et mains similaires
6. J-J-10-X et mains similaires
7. 7-6-5-4 assortis ou non assortis
8. 6-5-4-3 assortis ou non
S’accrocher à sa main :
Le Omaha Split nécessite de la patience, on l’a vu.
Aussi, lorsqu’arrive le superbe As Ah 2s 3h et que flop affiche au tournant Jc Jd Td 4s et qu’il y a de l’action … jetez sans sourciller cette main que vous avez tant attendu, vous êtes battu.
N’oubliez pas que 77% de votre main est déjà connu au flop ( 7/9ème )