Film : The wrestler

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nodread
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Film : The wrestler

Messagepar nodread » Mercredi 25 Février 2009 00:16

THE WRESTLER

Ce film, sorti il y a peu, ne parle pas uniquement de catch mais est beaucoup plus profond que ça. Randy "The Ram" Robinson, interprété par Mickey Rourke est un personnage complexe confronté à une vie remplie de gloire mais aussi de cuisants echecs dans sa vie familiale.
A voir absolument !!!


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Synopsis

A la fin des années 80, Randy Robinson, dit The Ram ("Le Bélier"), était une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier... Brouillé avec sa fille, il est incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque : il ne vit que pour le plaisir du spectacle et l'adoration de ses fans.
Mais lorsqu'il est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match, son médecin lui ordonne d'abandonner le catch : un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de renouer avec sa fille et, dans le même temps, entame une liaison avec une strip-teaseuse vieillissante. Pourtant, son goût du spectacle et sa passion pour le catch risquent bien de reprendre le dessus et de le propulser de nouveau sur le ring...

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Casting complet

Réalisation

Réalisateur Darren Aronofsky

Acteurs

Randy "The Ram" Robinson Mickey Rourke
Cassidy Marisa Tomei
Stephanie Evan Rachel Wood
Scott Brumberg Judah Friedlander
Medic Ajay Naidu
Len Mark Margolis
Wayne Todd Barry
Nick Volpe Wass Stevens
The Ayatollah Ernest Miller (II)
Necro Butcher Dylan Summers
Tommy Rotten Tommy Farra
Lex Lethal Mike Miller
Adam John D'Leo
le médecin Ajay Naidu
JAPW Promoter Larry Cohen Gregg Bello
Greg Scott Siegel
Spotter Maurizio Ferrigno
Jen Donnetta Lavinia Grays
Alyssa Andrea Langi
Dr. Moayedizadeh Armin Amiri
Romeo Roselli Giovanni Roselli
un catcheur Jon Trosky

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Production

Producteur Darren Aronofsky & Scott Franklin
Coproducteur Mark Heyman
Producteur associé Ari Handel & Evan Ginzburg
Producteur exécutif Vincent Maraval

Scénario

Scénariste Robert D. Siegel

Equipe technique

Directeur de la photographie Maryse Alberti
1er assistant réalisateur Richard Graves
Compositeur Clint Mansell
Compositeur (chansons du film) Bruce Springsteen
Interprète (chansons du film) Bruce Springsteen
Monteur Andrew Weisblum
Chef décorateur Tim Grimes
Costumière Amy Westcott
Maquilleur Michael Marino
Effets spéciaux Michael Marino
Ingénieur du son Ken Ishii
Directrice du casting Mary Vernieu

Coordinateur des cascades Douglas Crosby
Photographe de plateau Niko Tavernise
Superviseur musical Jim Black

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Anecdotes

Lion d'or, Golden Globe...
Le film est reparti grand gagnant de la 65ème Mostra de Venise, avec le prestigieux Lion d'Or récompensant le meilleur film. A noter que le président du jury Wim Wenders a précisé que Mickey Rourke aurait remporté le prix du meilleur acteur si le règlement du festival n'avait pas stipulé qu'un film ne pouvait être récompensé deux fois. Il suffisait de patienter : Rourke a décroché en 2009 le Golden Globe du Meilleur acteur pour sa prestation.

L'arène Aronofsky
Le parcours de Randy Robinson, catcheur hasbeen, évoque forcément celui de Mickey Rourke, acteur considéré comme ringard après avoir été une star dans les années 80. Rourke raconte : "Darren Aronofsky m'a dit : "Tu es un grand acteur qui a bousillé sa carrière et que plus personne ne veut engager. Tu feras tout ce que je te dis, tu ne me manqueras pas de respect et tu ne sortiras pas la nuit." Je me suis dit : il doit avoir beaucoup de talent pour oser me parler sur ce ton. Mon personnage est un laissé-pour-compte, vivant dans un mobile-home. Sa femme l'a quitté, sa fille est devenue une junkie. C'est un rêveur qui vit comme une merde. Il vit dans la honte. J'ai fait le parallèle avec ma propre vie il y a 15 ans où les choses n'ont pas très bien marché (...) Darren Aronofsky m'offre une vraie seconde chance. Cette fois, je ne peux pas la manquer. Je vais leur montrer, à ces enfoirés, que je ne suis pas fini ! Et je vous le dis : je vais décrocher un Oscar !""

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Pas vu au cinéma
Darren Aronofsky, qui confie n'avoir jamais été fan de catch, précise ses intentions : "(...) j'avais très envie de mettre ce sport à l'honneur, car si on a réalisé énormément de films de boxe, on n'a jamais consacré de long métrage au catch. C'est l'un des spectacles qui mobilisent le plus les foules aux États-Unis ! (...) Ce qui m'intéresse, c'est d'explorer des mondes méconnus parce que, selon moi, la force du cinéma, c'est d'emmener le spectateur dans des univers que l'on ne connaît pas (...) Je crois bien qu'on n'a encore jamais vu une scène comme celle qui se déroule dans le vestiaire, lorsque les catcheurs se préparent au combat. Par ailleurs, j'ai toujours été intrigué par les gens qui utilisent leur corps dans leur art."

Gnons et Onion
Le scénario de The Wrestler est signé Robert D. Siegel, jusqu'alors connu comme ancien rédacteur en chef de The Onion, journal satirique américain. Depuis The Wrestler, il est passé lui-même à la réalisation avec Big Fan, un film présenté à Sundance en 2009, et dont l'action se situe non pas dans l'univers du catch, mais dans celui du football américain, à travers la rencontre mouvementée d'un fan avec la star de son équipe favorite...

Catcheur... if you can
Au départ, Darren Aronofsky avait envisagé de faire un film d'époque, pour ne pas avoir d'ennuis avec la pusisante fédération américaine de catch. Mais pour des raisons de budget, il a choisi de réaliser une oeuvre contemporaine. "On s'est penché sur les matchs de catch qui se déroulent dans des salles de seconde zone, dans le New Jersey et dans le reste des États-Unis (...) Beaucoup de vétérans de ce sport s'y produisent et c'est comme ça que j'ai eu l'idée de m'attacher à un ex-champion de catch sur le retour (...) plus je me documentais sur ce milieu, plus je me rendais compte qu'il y a beaucoup de tristesse et d'amertume chez les catcheurs (...) Ils n'ont pas de syndicat, pas de retraite et pas de couverture sociale. On rencontre des tas de catcheurs qui faisaient salle comble au Madison Square Garden il y a une dizaine d'années et qui, aujourd'hui, sont au bout du rouleau. Le taux de mortalité chez les catcheurs est tout simplement hallucinant."

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Tournage
Le tournage de The Wrestler a été tourné sur 35 jours, une durée record car très courte pour un long-métrage.

Ne chassez pas le naturel
Loin de la débauche d'effets visuels de ses précédents films, Darren Aronofsky a opté pour un style quasi-documentaire. "J'ai donc fait appel à la directrice de la photo Maryse Alberti qui a collaboré à beaucoup de documentaires. Je me souviens notamment d'une scène qui n'était pas prévue dans le scénario. À la fin d'un match, j'ai dit à Mickey d'aller dans les vestiaires et les autres catcheurs ne savaient pas qu'on allait débarquer. On a tout filmé caméra à l'épaule et on a suivi Mickey à travers la foule. Les autres catcheurs ont été formidables : comme ils sont habitués à la présence des caméras, et que ce sont de vrais pros du spectacle, ils se sont comportés de façon totalement naturelle. Il s'est passé la même chose pour la scène du supermarché. La plupart des clients sont de vrais clients et, tout en étant conscients de la présence de la caméra, ils se sont comportés avec naturel. Le supermarché est resté ouvert et, pendant qu'on tournait, les gens ont continué à faire leurs courses, comme si de rien n'était." Idem pour les scènes de catch : "On a privilégié les décors naturels et on a travaillé avec de vrais fans et de vrais catcheurs (...) D'ailleurs, tous les catcheurs qu'affronte Mickey sont des professionnels. On n'a fait appel à aucun cascadeur."

Rourke seigneur du ring
Mickey Rourke, qui fut lui-même boxeur professionnel -et qui joua le rôle d'un boxeur dans Homeboy en 1988- revient sur les différences entre la boxe et le catch : "Au début, c'était très dur parce que je viens de la boxe et qu'il a donc fallu que j'aille à l'encontre de toutes les règles que j'avais apprises. En boxe, il faut être aussi rapide que possible et affronter son adversaire sans qu'il ne devine vos coups. En revanche, dans le catch, tous les gestes sont chorégraphiés et réglés, comme dans un ballet (...) je ne pensais pas qu'on pouvait autant souffrir. J'ai reçu plus de coups en trois mois d'entraînement qu'en seize ans de boxe. J'ai même dû passer trois IRM en l'espace de deux mois (...) j'avoue que je n'avais pas beaucoup de respect pour ce sport, d'autant que je viens de la boxe et que les boxeurs ont tendance à mépriser les catcheurs. Une fois que j'ai surmonté mes préjugés, j'ai compris qu'il s'agissait d'un sport très physique où on peut se faire mal."

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Un entraînement intensif
Afin de se préparer au rôle, Mickey Rourke a suivi un entrainement intensif, chapeauté par des catcheurs professionnels, tels Afa Samoan, Jon Trosky ou Tommy Farra, -ces deux derniers ont par ailleurs un petit rôle dans le film. "Darren a fait installer un ring dans son bureau où je me suis entraîné deux heures par jour", confie l'acteur, qui ajoute : "Cela faisait déjà trois ou quatre mois que je faisais de la musculation pour un autre projet quand j'ai appris que j'allais tourner The Wrestler. Mais il m'a fallu prendre près de 20 kg pour le rôle et j'ai essayé de faire ça bien, en y allant doucement. J'ai absorbé beaucoup de protéines et de fer, et j'ai soulevé des poids plus lourds que ceux que je soulève d'ordinaire. J'avais un entraîneur israélien formidable, lui-même lutteur professionnel. Il m'a astreint à une véritable discipline : il me réveillait à 7 heures du matin tous les jours, et moi je me planquais sous les draps ! J'ai bossé très dur et j'ai fait de la musculation quotidiennement, y compris pendant le tournage au rythme d'une heure par jour." Le réalisateur révèle que Rourke a non seulement très étudié attentivement le scénario, mais qu'il a aussi réécrit la plupart de ses dialogues.

Casting
Nicolas Cage avait été pressenti pour le rôle. Il avait même commencé à se renseigner et à étudier le monde des catcheurs... Darren Aronofsky avait également songé à Sylvester Stallone, mais celui-ci s'apprêtait déjà à faire son retour dans Rocky Balboa...

Play et Boss
Pour la musique de The Wrestler, Darren Aronofsky collabore une fois de plus avec le compositeur Clint Mansell, qui avait déjà signé la musique de Pi, The Fountain et Requiem for a Dream. Parmi les nombreux groupes de rock qu'on entend sur la BO figurent les Guns'n'Roses : c'est Mickey Rourke qui tenait personnellement à utiliser une de leurs chansons. Il a donc contacté son ami Axl Rose, qui les a autorisés à utiliser leur chanson gratuitement. Enfin, le chanteur Bruce Springsteen a composé le morceau qu'on entend sur le générique final. "S'il l'a fait, c'est uniquement pour Mickey dont il est l'ami. Il adore ses films et, quand il a su que Mickey jouerait le rôle, il a eu envie de lui faire ce cadeau", révèle le réalisateur, qui précise : "Il a écrit la chanson à partir du scénario, ce qui est sans doute beaucoup plus difficile qu'après avoir vu le film. C'était vraiment extraordinaire."

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Mickey Rourke

Mickey Rourke, né le 16 septembre 1952 à Schenectady dans l'État de New York aux États-Unis, est un acteur, ancien boxeur et scénariste américain. Il est une figure du cinéma américain des années mi-1980. Depuis 2005, il connait un succès renaissant.

Sa carrière cinématographique a débuté dans les années 1980 avec entre autres: 1941, L'Année du dragon, 9 semaines 1/2 (qui lança également la carrière de Kim Basinger) et Angel Heart. Mickey Rourke était considéré, à ses débuts, comme un formidable espoir. Coppola le comparait à un Marlon Brando, notamment grâce à son physique de boxeur, sport qu'il pratique depuis très jeune, et sa gueule de voyou. Il tourna avec les plus grands Coppola, Alan Parker, Michael Cimino et Barbet Schroeder.

Mickey, de son vrai nom, Philip Andre Rourke Jr, est né à Schenectady dans l'État de New York dans une famille irlandaise chrétienne. Sa date exacte de naissance vire, pour certains, à la polémique. Certains avancent l'année de 1952, d'autres 1954. Ses parents sont Ann et Philip Andre Rourke senior. Sa famille déménagea à Miami dans le quartier de Liberty city, en Floride. Il intégra la Miami Beach Senior High School. Durant son adolescence, Mickey était plus attiré par le sport que par la comédie. Il prit des cours de self-defense au Boys Club of Miami. C'est là qu'il développa de réels talents de boxeur et qu'il décida d'entamer une carrière amateur. A 12 ans, Mickey gagna son premier combat. Durant ses jeunes années, il s'enregistra sous le nom d'André Rourke.

Il continua son apprentissage de la boxe dans une fameuse salle de sport locale sur la 5éme rue dans Miami Beach. Il rejoint ainsi le programme de la Ligue athlétique de boxe de la police. En 1969, Mickey, plus lourd, est entraîné par l'ancien champion du monde des poids moyens Luis Rodriguez. A cette époque Rodriguez était classé numéro un des poids moyens dans le monde. Il s'entraînait aussi avec Nino Benvenuti. Rourke déclara avoir subi une commotion cérébrale durant ses matchs entraînements.

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En 1971, durant un match des Florida Golden Gloves, il fut victime d'une autre commotion. Les médecins lui conseillèrent de prendre une année sabbatique et de se reposer. Mickey se retira temporairement des rings. Durant sa carrière amateur de 1968 à 1971, il accumula un palmarès de 20 victoires contre 6 défaites, avec 17 KO. Il fut disqualifié à 4 reprises et perdit 2 fois par décisions des arbitres. Il enchaîna une série de 12 victoires de suite.

1980: De ses débuts difficiles à la reconnaissance internationale et puis...le déclin

Mickey Rourke repart pour New York, sa ville de naissance, à l'âge de 19 ans. Il y exerce divers métiers (gardien de parking, marchand ambulant, videur de boîte de nuit...) tout en suivant les cours d'art dramatique à la Lee Strasberg Institute. Après quelques petits rôles à la télévision, il fait ses premiers pas au cinéma en apparaissant dans le parodique 1941 (1979) de Steven Spielberg et le troublant La Fièvre au corps (1981) de Lawrence Kasdan, ou encore la Porte du Paradis qui a pour particularité d'être un des plus gros échecs commerciaux de l'histoire du cinéma et sa première collaboration avec Michael Cimino. En 1981, il se maria avec Debra Feuer. En 1983, Rusty James de Francis F. Coppola le révèle véritablement aux côtés de Matt Dillon. En 1984, il tient un des premiers rôles dans le Pape de Greenwich Village. Bien qu'il soit considéré sur le tard comme un petit film culte, notamment par Johnny Depp et tout le staff américain de HBO, il fut un échec commercial à sa sortie.

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En 1985, dans l'Année du dragon, qui est la deuxième collaboration avec Cimino, il interprète un capitaine de police un peu raciste voulant éradiquer les triades chinoises de New York, avec un John Lone en chef mafieux. Mais c'est 9 semaines 1/2 (1986), qui le consacra auprès du grand public. À partir de ce film pseudo-érotique, une image de sex-symbol lui colle à la peau. Il ne pouvait la supporter. Il tenta même de la casser en interprétant un rôle de pilier de bar, poète et écrivain de génie maudit par la vie dans Barfly de Barbet Schroeder. Ce film, par ailleurs encensé par la critique pour le travail de Mickey, tend à se calquer sur la vie autobiographique de Charles Bukowski, qui en fut le principal scénariste. En 1987, Dans Angel Heart, Mickey Rourke y interprète avec maestria un rôle de détective de 1955, à la recherche de Johnny Favorite, manipulé par un inquiétant et énigmatique Louis Cyphre, qui a quelque chose de diabolique... Le rôle est interprété par un Robert de Niro magistral de perversité. Dans ce film, Mickey est considéré par les critiques comme au sommet de son art.

Dans Harley Davidson et l'homme aux santiags, Mickey a pour partenaire Don Johnson, héros de Miami Vice. Ce film finit d'asseoir sa notoriété mais discrédite son travail d'acteur. Il avoua plus tard avoir fait ce film juste pour l'argent (2 250 000 $). Sa carrière sombra au début des années 1990 après des échecs commerciaux retentissants dus à des films mauvais et une vie un peu dissolue. Tout d'abord, il divorça de Debra Feuer en 1989. Puis il se remarie avec l'actrice-mannequin Carré Otis, en 1992, qu'il rencontra sur L'Orchidée sauvage en 1990. L'idylle tourna mal. Cette dernière porta plainte pour des violences conjugales. Ils divorcèrent en 1998. De ses relations de l'époque, on pouvait compter le rappeur Tupac Shakur avec qui il tourna Bullet, le mafieux John Gotti, au procès duquel il assista, et le fameux escroc français Christophe Rocancourt. Son comportement borderline fit qu'il fut rejeté par le milieu cinématographique et les réalisateurs. Comme Alan Parker qui dit de lui, à cette époque, que Mickey est un « cauchemar » sur le lieu de tournage car on ne sait jamais ce qu'il va faire, il est absolument « incontrôlable », comme le jour où il a débarqué avec ses copains Hell's angels sur un plateau de tournage . De plus, ses choix artistiques douteux comme L'Orchidée sauvage ou Johnny Belle Gueule finirent par le discréditer complètement. À tel point qu'il fut désigné candidat au Razzie Awards en tant que pire acteur de l'année 1990 pour L'Orchidée sauvage et sa scène de sexe simulée, et pour La Maison des otages.

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De plus, il refusa de nombreux rôles à succès comme celui d'Eliot Ness dans Les Incorruptibles, de Nick Nolte dans 48 heures, le rôle de Tom Cruise dans Rain Man, le rôle de Christophe Lambert dans Highlander et le rôle de Jack Crawford dans Le Silence des agneaux.


1991 : des plateaux cinéma au ring de boxe.

Se dégoûtant lui-même en tant qu'acteur, Mickey Rourke tenta alors une carrière de boxeur professionnel en 1991, à l'age de 39 ans, sous le surnom el marielito. Son entraîneur était l'Hell's angels Chuck Zito. Malgré la légende, Mickey Rourke était un excellent boxeur professionnel : 8 combats et presque autant de victoires, dont 4 KO et 2 matchs nul. Sa stratégie était de disputer 16 combats pro avant de concourir pour le titre mondial. Son premier combat lui rapporta 250$. À la fin de sa deuxième année de boxe, il gagna plus 1 000 000 $. Malgré cela, il était trop vieux pour envisager des combats de plus grande envergure avec des adversaires plus dangereux. Il arrêta sa carrière en 1995. Suite à cela, il dut subir de nombreuses opérations chirurgicales du visage car il était quasiment défiguré : langue déchirée, nez cassé, pommettes écrasées... Son visage reste marqué. À la fin de sa carrière de boxeur, il sombra, ruiné, divorcé. Il reconnut qu'il avait tenté cette carrière car il avait fini par se détester en tant qu'acteur. C'était une tentative auto-destructrice de défi de soi. Il entreprit alors une thérapie pour se guérir de ses mauvais penchants. Il considère que cette rencontre l'a réconcilié avec lui-même.

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1995 : Retour au plateau cinéma

Double Team, film de karaté à destination d'un public d'adolescents reçut un certain succès. De plus, il se fit remarquer dans des rôles secondaires de qualité comme celui de L'Idéaliste de Coppola ou Buffalo '66 en 1998. Petit film intimiste qui retrace une histoire d'amour au travers d'un Vincent Gallo prit par ses démons intérieurs et incapable de communiquer ses émotions, le tout dans un univers d'Amérique profonde. Ce film, réalisé et interprété par Vincent Gallo, fut récompensé par de nombreux prix et est considéré par le magazine américain Empire comme le 36e meilleur film indépendant jamais réalisé. Il alterne ainsi avec des seconds rôles de marque mais aussi une flopée de navets au budget médiocre.

Les années 2000 : Retour en grâce

Dans les années 2000, il interprète un travesti vivant de ses charmes dans l'univers carcéral hyper oppressant américain du film Animal Factory. Dans Get Carter, il est le méchant trafiquant de drogue Cyrus Paice face à un Sylvester Stallone en usurier mafieux. Ce film, qui se base sur la présence et l'opposition de ces deux poids lourds, manque un peu sa cible. Mais c'est surtout dans le film de Robert Rodriguez en 2003 Il était une fois au Mexique que son personnage secondaire fut le plus vu. Sa carrière connaît un renouveau.

Depuis 2005, grâce à des films comme Sin City et Domino, les premiers rôles lui sont confiés. Il redevient un acteur à succès pour l'industrie cinématographique. Ce retour en grâce est le fait de certains réalisateurs, comme Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, qui sont attristés de ne le voir jouer que de petits seconds rôles et d'être considéré comme un has-been. Ils décident de lui donner à nouveau sa chance. De fait, Mickey ne se cantonne qu'à un type de rôle, celui d'anti-héros un peu en marge du système. Ces rôles sont comme sa marque de fabrique qui lui permettent de jouer dans de grosses productions et font son succès. De plus son travail d'acteur dans Sin City est couronné par de multiples récompenses dont un Saturn du meilleur acteur.

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Avec The Wrestler de Darren Aronofsky, Rourke se retrouve être la vedette de la 65ème Mostra de Venise, le 6 septembre 2008. Le président du jury, Wim Wenders, déclare qu'il donne « une performance à briser le coeur ». Rourke n'a pas reçu le prix Volpi du meilleur acteur, juste parce que le Lion d'Or a été donné au film et que l'on ne peut attribuer les deux à la fois. Il obtient le 11 janvier 2009 le Golden globe de meilleur acteur dans un drame toujours pour The Wrestler et fait office de favori pour la prochaine cérémonie des Oscars.

Par ailleurs, il s'essaya au travail de scénariste sous le pseudonyme Sir Eddie Cook ou Mickey Rourke, notamment pour F.T.W., Homeboy et Bullet, mais aussi trois autres scripts qui, pour l'instant, n'ont jamais été adaptés au cinéma : Killer Moon, Penance et Pain. Il doubla la voix de Jericho dans la version originale du jeu Driver 3.

Aux États-Unis, son personnage d'acteur rebelle, marginal à l'écran comme à la ville, est très diversement apprécié et vire à la polémique. Alors qu'en France, son travail est plus apprécié et moins sujet à controverse. Par ailleurs, il se dit soutenir l'action de l'IRA et déclare avoir versé toutes ses indemnités du film Francesco à l'organisation irlandaise, soit 1 500000 $.

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Le mardi 17 février 2009 disparaissait, "Loki", le chihuahua de Mickey, âgé de 18 ans. Mickey Rourke adore les chiens. C'était le seul ami qu'il avait lorsqu'il était au plus bas. Il a déclaré ne pas s'être suicidé à cause de "Beau Jack", le pére de "Loki", décédé en 2002.

Lors de sa récompense du Golden Globe du meilleur acteur, Mickey avait expliqué au public: "J'aimerais remercier tous mes chiens: ceux qui sont là et ceux qui ne sont plus en vie. Parfois, lorsqu'un homme est seul, tout ce qu'il lui reste, c'est son chien. Et mes chiens sont tous pour moi".




Sources : Wikipedia, Allociné, Premiere...
Dernière édition par nodread le Jeudi 21 Mai 2009 20:46, édité 1 fois.
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Messagepar washo » Mercredi 25 Février 2009 01:34

+1.

Excellent film. Des pures scènes et pas forcément celle sur le ring, notamment celle à la séance de dédicaces.
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Messagepar hobbes » Jeudi 26 Février 2009 19:46

je fais sortir de ma (trop longue) réserve ciné pour aller le voir

il fait parti de mes priorités ciné 8)
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Messagepar fredasterre » Jeudi 26 Février 2009 20:20

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Messagepar VinceNatali » Mercredi 20 Mai 2009 19:14

J'ai trouvé le film sans véritable intérêt, il est vrai que le réalisme du film est parfaitement travaillé mais je m'attendais vraiment a quelque chose de novateur autant au niveau esthétique ( excepté les travelling steadycam arrière-avant où le personnage est de dos très présents dans le cinéma d'aujourd'hui) que dans le scénario.
Je trouve qu'on tombe dans la caricature de la star au bord du gouffre tentant vainement de renaitre de ses cendres, il y a cent films qui parlent de ça et des cent fois meilleurs. Je n'ai pas été frappé par ce film certainement parce que j'en attendais trop de ces cotés la .
Par contre, je reconnais que le film a un très gros atout : Mickey Rourke. Performance convaincante peut-être même plus
That's right baby .
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