Musique : Melody Gardot - Worrisome Heart

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Musique : Melody Gardot - Worrisome Heart

Messagepar nodread » Lundi 13 Juillet 2009 02:33

MELODY GARDOT - WORRISOME HEART

Ravissante, émouvante… Voici Melody Gardot, voix suave, swing hors-pair, une révélation jazzy. Melody Gardot, c’est une voix qui ne laisse pas indifférent. C’est une voix douce, placide, pausée, qui laisse l’étrange impression qu’elle vous susurre à l’oreille quelques belles mélodies. Difficile de résister à la tentation de se laisser bercer par cette voix qui amène à la plénitude…

A seulement 24 ans, cette américaine, originaire du New Jersey, est une bouleversante révélation de la scène jazz, non pas pour son coffre, mais bien pour la douceur particulière de son timbre.


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Tracklisting

Worrisome Heart
All That I Need Is Love
Gone
Sweet Memory
Some Lessons
Quiet Fire
One Day
Love Me Like A River Does
Goodnite
Twilight

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En écoute

Worrisome Heart

Some lessons

Love me like a river does

Gone

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Quelques vidéos

Worrisome heart - Live on NBC

Baby I'm a fool

Quiet fire

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Qui est elle?

Melody Gardot est une chanteuse et auteur-compositeur étatsunienne de Philadelphie. Son style est fait de jazz vocal mâtiné de folk.

Elle naquit dans le New Jersey en 1985. Polytraumatisée avec lésions cérébrales sévères à la suite d'un accident à l'âge de 19 ans (elle est renversée par une voiture), elle se remet grâce à la musicothérapie. A l'époque elle était déjà pianiste, mais durant sa longue rééducation, ses blessures l'empêchent de pratiquer son instrument de prédilection. C'est donc vers la guitare qu'elle se tourne, et c'est sur ce lit d'hôpital que naquirent ses chansons.

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Chronique Télérama

Dans l’histoire qui lie désormais le public mondial à Melody Gardot, le dernier épisode était son concert à l’Alhambra où elle a séduit une salle de Parisiens résistants. En une seule chanson, elle s’était acquis des fans pour l’éternité. Elle fait pareil à Montréal dans une salle trois fois plus grande, où elle donne deux concerts, deux soirs consécutifs. Dans la salle, on ne glisserait plus une petite cuillère. Elle arrive juchée sur des talons de dix centimètres qui mettent en valeur des jambes de cinéma, en collant noir. Dans la semi-obscurité qui nous la fait imaginer plus que vraiment voir, debout, elle frappe du pied en cadence, claque dans ses doigts pour le rythme et chante a capella une sorte de blues gospelisé, avec cette voix de velours doré et de satin désormais inoubliable.

Ses musiciens sont les mêmes qu’à Paris, Melody est une fidèle, son groupe a de la chaleur : un trompettiste et un sax, jouant en section des riffs de confort, peu de solos, un contrebassiste à longue barbe, un batteur attentif, un vibraphoniste britannique, discret. Pas d’invités comme à Paris la violoncelliste et cette harmoniciste qui lui avait envoyé un lien sur YouTube et qu’elle avait fait venir pour quelques chorus. A Londres, elle avait payé de sa poche un quatuor à cordes pour jouer les harmonisations de Vince Mendoza présentes dans l’album My One and Only Thrill, qu’on entend sur toutes les radios cet été. Elle alterne à la guitare et au piano, un ballon de cognac à côté d’elle sur la scène où elle se déplace avec grâce à l’aide d’une canne. Elle est ravissante, ça on le sait, mais là on a la confirmation qu’elle est une formidable chanteuse et que la scène est vraiment son affaire à elle : elle installe une atmosphère intime, sensuelle, amicale, infiniment confortable, comme si nous étions chacun personnellement son invité et qu’elle voulait nous faire le cadeau de sa tendresse drôle. Sa spécialité, comme une signature calligraphiée, est son scat en écholalies et roulades joyeuses, un truc à mettre le public dans sa poche.

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La chanson qu’elle enchaîne après celle en solo est Who will comfort me ? Chaque mâle dans la salle, mais probablement aussi chaque personne du sexe opposé, pense que si Dieu y manque, il ou elle y veillera. Suit une chanson nouvelle (déjà un troisième album à venir ?), qui enveloppe comme un soir d’été. Puis quelque chose de plus allant où elle dit avec des gestes amusants que les garçons ne comprennent rien. Elle chante ensuite très lentement Our Love is easy, en confidence affectueuse à l’homme qu’elle veut aimer et qu’elle charme encore dans une longue coda. Le saxophoniste a droit à un solo prolongé, dont il n’abuse pas (rares, les saxophonistes qui n’abusent pas, ils devraient toucher une prime). Et Melody enchaîne avec My One and Only Thrill, qu’elle chante mieux encore que dans le disque et qui fait littéralement fondre le public.

Elle a demandé qu’il applaudisse avec les doigts : 1 500 personnes qui claquent doucement du pouce et de l’index, cela produit un bruit cascadant, délicieux ; elle demanderait au public de se mettre debout sur la tête, il le ferait, en adoration. Sur Worrisome Heart, chanson de son premier album, elle s’accompagne seule à la guitare, sur Baby I’m a fool, la chanson de son clip où un des danseurs en habit finit par la rejoindre dans le bain de mousse où elle folâtre nue, elle réussit l’alliance improbable de la sentimentalité, de la sensualité et de la drôlerie. Les Etoiles, bien sûr, elle le chante aussi, et sa chanson sur les oiseaux, et cette autre sur la pluie, qui émeut. Elle a l’art de parler au public, improvisant avec humour, légère distance, sincérité, charme. L’ovation debout surgit bien avant la fin de son spectacle. Je me réjouis déjà de réentendre Melody Gardot sur la scène Matisse de Nice, le 24 juillet.

Michel Contat - Télérama

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Discographie

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Some Lessons - The Bedroom Sessions, 2005

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Worrisome Heart, 2008

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My One And Only Thrill, 2009


Site internet

Son myspace

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Sources : wikipedia, ados, télérama, deezer...
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Messagepar nodread » Lundi 27 Juillet 2009 02:22

Si vous avez apprécié alors allez écouter Stacey Kent :

What a wonderfull world

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Messagepar nodread » Dimanche 23 Août 2009 14:47

Je viens de m'acheter le dernier album de Melody Gardot. Tout simplement un excellent album

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Stars-buzz.com

Dès son premier album Worrisome Heart, Melody Gardot s’est imposée dans le monde entier comme une voix du jazz avec laquelle il allait falloir compter. Melody Gardot revient avec un nouvel album My One And Only Thrill qui met l’accent sur les arrangements de cordes, les influences brésiliennes, et toujours le même blues insondable. Découvrez son nouveau clip, Baby I’m a Fool.

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Le premier album de Melody Gardot s’intitulait ‘Worrisome Heart’. Ce disque témoignait d’un talent inné, un don qui transformait les traditions jazz et blues. Mais même les admirateurs de Gardot les plus fidèles seront épatés de découvrir l’énorme saut créatif qu’elle franchit avec son deuxième album, ‘My One And Only Thrill’… Avec ses mélanges de rythmes latins, de blues qui font claquer les doigts et de brûlantes chansons d’amour mélancoliques, c’est un album qui semble avoir été façonné par de multiples vies d’amour, de perte et de désir, bien que la chanteuse n’ait encore qu’une vingtaine d’années. Mais il ne faut pas oublier que l’accueil délirant réservé à ‘Worrisome Heart’ (par les critiques comme par ses fans), signifiait aussi que, soudain, Melody Gardot s’était trouvée dans une vie qui se déplaçait à triple vitesse entre concerts, hôtels et aéroports pour répondre à des exigences venant de plusieurs continents.

“On passait neuf mois sur la route, même si parfois, avec un peu de chance, je pouvais prendre une semaine de repos,” explique-t-elle entre deux bouchées de sushi. “Mais jamais je ne profitais de vraies vacances, parce que je m’occupais du nouvel album quand on n’était pas en tournée. C’était décourageant, mais génial en même temps, parce que j’avais l’occasion de travailler et de réfléchir, de retravailler et réfléchir de nouveau, ce qui m’a permis d’avoir du recul, plutôt que de prendre constamment des décisions à l’arrache… C’était intéressant de le faire comme ça, de toute manière, c’est sûr.”

Malgré les exigences de son agenda, elle avait fait en sorte que tout soit méticuleusement planifié pour l’enregistrement de ‘My One And Only Thrill’. “Nous sommes entrés en studio avec toutes les chansons déjà écrites, ce qui est important parce qu’il faut avoir déjà une bonne idée de ce que l’album va donner. Il te faut une idée, il faut la travailler avec les musiciens et faire les pistes rythmiques correctement. Ensuite tu peux décider quelles chansons ont besoin de cordes, et quels morceaux peuvent vivre sans. C’est un processus intéressant: tu mets à nu ce que tu fais pour faire de la place pour autre chose: tu coupes en deux pour laisser de la place à l’orchestre.”

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Le résultat est que son groupe –Charles Staab (batterie), Ken Pendergast (basse), Patrick Hughes (trompette), Bryan Rogers (saxophone) – est un ensemble qui doit jouer souvent avec encore plus de retenue, même si, à force de travailler ensemble, et grâce aux rapports construits dans la durée, elle ne se voit pas aller en studio sans eux: “Je leur disais, ‘vous pourriez jouer tous ces trucs mais je veux vous voir ne rien faire, absolument rien!’” dit-elle en riant. “Mais c’était super, parce qu’ils sont tous dans ma bande à moi, ce qui rend le disque très spécial. Un disque est fantastique quand autour de toi il y a les gens qui sont intuitivement dans ta tête, et tu sais ce dont tu as besoin pour ces morceaux-là. Ces types jouent avec moi depuis tellement longtemps, ils savent tout ça sans même y penser. J’adore partir avec mon groupe, ça nous permet de nous lier, d’être ensemble.”

Et donc cette modération, cette économie que l’on trouve chez les musiciens en concert, refait surface ici sur l’album. L’arme secrète du disque réside néanmoins dans les arrangements orchestraux écrits par Vince Mendoza. Né dans le Connecticut, et lui-même compositeur et soliste, Mendoza a déjà été remarqué pour ses collaborations musicales avec de nombreux pur-sang dont Al Di Meola, Joni Mitchell, Kyle Eastwood ou Joe Zawinul; sans oublier que c’est à lui que l’on doit les arrangements pour l’album de Robbie Williams, ‘Swing When You’re Winning’. Pour l’album de Melody ses arrangements couvrent toute une palette, depuis des rythmes brésiliens sautillants avec des lignes pures jusqu’à des morceaux plus lents, dramatiques et troublants. Un exemple: ‘Our Love Is Easy’, épopée torride de l’amour interdit où la voix sensuelle de Melody plane sur la douloureuse intensité qui se dégage de la partition de Mendoza. Il se trouve que ces échos de Peggy Lee et de Frank Sinatra (dans sa période ‘Only The Lonely’), ne doivent rien au hasard: “On enregistrait chez Capitol et Vince me disait, ‘si tu n’écris pas de morceaux plus heureux que ça, tu n’auras jamais de carrière,’” glousse Melody. “Il plaisantait complètement! Mais d’une certaine façon, c’était de l’ironie, parce que dans ‘Our Love Is Easy’, ça sonne comme si tout va bien, mais quand tu entends l’arrangement, au début c’est quasiment un cortège funèbre… C’est comme ça pour des raisons très précises: parce que la chanson parle d’un grand amour et d’un grand amour perdu. Il y a une phrase, ‘ils disent que la vigne empoisonnée engendre un vin plus fin’, et ça veut dire que parfois, ce ne sont pas nécessairement les choses dont on vous fait cadeau qui sont les plus prometteuses. Et l’ironie est là-dedans, que l’amour dont tu parles est beau, mais tu sais que c’est un amour impossible.”

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La magie de Mendoza se répand jusqu’à dans l’album-titre, ballade envoûtante qui semble suspendue dans l’espace, soutenue par le jeu délicat au piano et les cordes qui font miroiter des mirages. En plein milieu, l’orchestre s’éloigne dramatiquement, détourné pour monter en spirale dans un tourbillon sonore vertigineux digne d’une bande-son de Bernard Herrmann dans un film d’Hitchcock… Des cordes somptueuses et sombres inondent aussi la rêverie sincère de ‘Deep Within The Corners Of My Mind’, tandis que le côté bluesy-élégant de ‘Lover Undercover’ (chanson déjà expérimentée en concert) est bâti sur de longues phrases interprétées par les cordes legato.

Des échos d’enfance – il s’agit cette fois de la sienne – reviennent dans sa reprise de ‘Somewhere Over The Rainbow’, chanson enregistrée par de nombreux artistes mais jamais dans le style si particulier de Melody Gardot, ici imbibé de parfums latins. La chanteuse prête sa redécouverte de ce morceau au fait qu’elle avait passé beaucoup de temps en la compagnie de sa grand-mère (“elle était de l’Europe de l’est; elle avait des origines diverses, polonaises surtout”), grand-mère qui gardait Melody lorsque sa mère devait travailler.

“C’était un amour, vraiment une femme bien, et apparemment elle était l’une des seules dans la famille à qui je ressemble. Quand j’étais petite ma grand-mère me faisait regarder ‘Wizard Of Oz’ un million de fois. Or, un jour, des années plus tard, je me suis assise pour écrire et j’ai trouvé ces accords; je me suis rendue compte que ce n’était pas une chanson que j’allais écrire, mais une chanson qui avait été écrite déjà: elle s’appelait ‘Somewhere Over The Rainbow’.”

Les méthodes d’auteurs-compositeurs étant parfois énigmatiques, Melody fusionne ses souvenirs de cette chanson avec sa passion pour la musique du Brésil, et les résultats sont aussi rafraîchissants qu’inattendus. L’arrangement souple et ensoleillé écrit par Mendoza complète parfaitement la partie vocale délicieusement détendue, et l’ensemble chasse les toiles d’araignée d’une mélodie familière pour créer un classique du 21ème siècle. “Si tu vas faire une reprise, il faut faire quelque chose de différent avec,” songe Melody, “sinon c’est comme, ‘à quoi bon?’ Et il y a des chansons que personne ne devrait jamais toucher, comme ‘One For My Baby’ de Sinatra… celles-là, laisse-tomber, on les a faites.”

Il y a un an, la plupart des conversations au sujet de Melody Gardot tournaient autour de son rétablissement après un terrible accident de la route, et la manière dont elle se servait de la musique comme thérapeutique vitale. Avec ‘My One And Only Thrill’, par contre, les seuls sujets de discussion seront ses qualités musicales, ses compositions et son étonnante croissance artistique. Messieurs, Mesdames, une étoile est née.

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Tracklisting

1. Baby I'm A Fool 3:30
2. If The Stars Were Mine 2:48
3. Who Will Comfort Me 4:56
4. Your Heart Is As Black As Night 2:42
5. Lover Undercover 4:24
6. Our Love Is Easy 5:28
7. Les Etoiles 3:18
8. The Rain 3:21
9. My One And Only Thrill 6:10
10. Deep Within The Corners Of My Mind 3:19
11. Over The Rainbow 4:33
12. If The Stars Were Mine (Orchestral Version) 3:13

Melody Gardot, My One And Only Thrill : retour au blues

On n'a pas tous les jours 20 ans, mais pour certains... c'est éternel...

Sa voix est tout à la fois douce est feutrée, au point qu'on en redemande, et ça tombe bien : l'album de Melody Gardot est sorti le 27 mars, sous le titre My One And Only Thrill.

Nouveaux morceaux, même voix envoûtante, Melody privilégie cette fois les cordes et les influences brésiliennes dans un nouvel album déjà idéal.

« Avec ses mélanges de rythmes latins, de blues qui font claquer les doigts et de brûlantes chansons d'amour mélancoliques, c'est un album qui semble avoir été façonné par de multiples vies d'amour, de perte et de désir, bien que la chanteuse n'ait encore qu'une vingtaine d'années. »

Rédigé par Nicolas.G

Sources : stars-buzz, amazone...
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Messagepar THX » Dimanche 23 Août 2009 23:00

j'ai les deux derniers albums. C'est très agréable mais j'écoute pas trop longtemps sinon je ZZzzzzzz
La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. [Benjamin Franklin]
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Messagepar maverick30 » Dimanche 23 Août 2009 23:49

nodread a écrit :Si vous avez apprécié alors allez écouter Stacey Kent :

What a wonderfull world

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Pour moi c est l une des plus belle chanson qui existe donc je partais avec un leger apriori car elle etait forcement dur a reprendre vu le "monstre" que c est, et bien finalement je dois dire que je suis agreablement surpris, tout en douceur et tres suave... tres agreable en tout cas ;) Merci Greg, je connaissais pas :)
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Messagepar maverick30 » Dimanche 23 Août 2009 23:56

D ailleurs pour Melody Gardot, elle est en concert au Cirque Royal (je ne sais pas ce que vaut cette salle) a Bruxelles en novembre. Il reste des places et en plus c est pas trop chere ( moins de 30€ les plus cheres)... si c etait pas en plein accouchement, je pense que j y serais allé.

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