Musique : Oceana - Love supply

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nodread
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Musique : Oceana - Love supply

Messagepar nodread » Samedi 17 Octobre 2009 14:14

OCEANA - LOVE SUPPLY

Il y a une quinzaine de jours je découvrais cette artiste en première partie de Raphael Saadiq lors de son concert au Splendid. « Love Supply » est un premier album décrit comme un mélange du meilleur de la Sou, du Funk, r'n'b et Reggae par cette chanteuse Allemande.

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Tracklisting

1. Pussycat On A Leash
2. Cry Cry
3. Love Supply
4. Fucked Up Situation
5. He says
6. Bad Boy (feat. Boundzound)
7. All Genetic Feat. Kami Jones
8. Lala
9. Until I See Your Face
10. Upside Down
11. Baby Hold On
12. You Need A Hug

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Vidéos et sons

Oceana - Cry Cry (official international video version)

Oceana - Cry Cry Live au 6/9 sur NRJ !

OCEANA one more time (acoustic)

Sur Deezer :

Oceana - Love supply

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Paroles de Cry Cry

When she was a young girl
She used to play with me
I was her best friend
We were inseparately
We loved to ride our bikes
Playin’ hide and seek
Sneeking all the night
Dancing in the street
I look back at the time
Now i realise
She loved to play with fire
I should have seen it in her eyes
I should have seen it in her eyes

Ref:
Deep inside, you cry cry cry
Don’t let your hopes,die die die
Deep inside, you cry cry cry
Don’t let your hopes,die die die

Na,na,na,na,na,na,na
Na,na,na,na,na,na,na

She fell in love for the first time
He was older than her
Then he made her do things
First she wouldn’t dare
She left everything behind
Couldn’t find a place
Running through the night
Loosing all her faith
She throws away the pain
Turning off her lies
But still he makes her see like everything’s alright
Like everything’s alright

Ref:
Deep inside, you cry cry cry
Don’t let your hopes,die die die
Deep inside, you cry cry cry
Don’t let your hopes,die die dïe… (x2)

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Biographie

Quand on connaît l’histoire de ses origines, on se demande jusqu’où une personne peut être influencée, inconsciemment, par le mode de vie de ses parents. Existe-t-il vraiment un gène musical ou créatif ? Pourquoi, sinon, Oceana parle-t-elle davantage de son besoin de voyager que de son mal du pays ? Pourquoi ressent-elle ce désir de continuer à découvrir et à étendre ses horizons ?
Une mère styliste dans la Haute Couture allemande, un père musicien martiniquais, Oceana a passé ses premières années dans la ville de l’amour, puis partit avec sa mère près de Hambourg, où elle vécut quelques années chez ses grands-parents. Mère et fille étaient le plus souvent dans les valises, entre l’Allemagne et la France, où le père d’Oceana travaillait comme musicien et DJ, quand il n’était pas en tournée à travers le monde. ”J’ai toujours reçu des tas de cartes postales du monde entier de mon père. Il m‘envoyait des photos et des vidéos de concerts, et je trouvais ça génial d’avoir un papa musicien, même s’il ne venait jamais me chercher à l’école ou n’était pas là pour mes spectacles de fin d’année. Je n’ai jamais eu une vie de famille “normale”, celle que vivent la plupart des gens”. Ses grands-parents étaient des artistes renommés, il était donc normal pour Oceana, dès son plus jeune âge, d’être entourée de chanteurs, d’artistes, de musiciens et autres acteurs. Un après-midi, elle rencontre le légendaire musicien Maceo Parker, ami de la famille ; il fait un boeuf avec son grand-père dans le jardin. Maceo Parker invitera souvent Oceana sur scène lors de ses concerts jusqu’à lui demander l’an passé de chanter en solo ! Parker tient un rôle important dans sa vie.

Dès son plus jeune âge, la direction qu’elle allait prendre était évidente. La tornade Oceana ne pouvait plus être arrêtée. Toute petite, sa mère l’emmène voir Ziggy Marley, Burning Spear, James Brown... Très vite, elle se sent attirée par la scène, sur laquelle elle veut chanter et danser. Elle prend des leçons de danse, et à l’âge de cinq ans, tourne avec Lars Becker. Adolescente, elle remporte une bourse musicale et prend sa première leçon de chant avec la chanteuse italienne Etta Scollo. Sa force naturelle et son tempérament discipliné ont aidé Oceana à s’imposer et à faire son chemin dans le métier. Aujourd’hui, Oceana est une jeune femme moderne et confiante, qui a su très tôt ce qu'elle voulait. Elle est partie de chez elle à 16 ans pour parcourir le monde. “J’ai toujours eu un mode de vie extraordinaire, j’ai toujours été indépendante et j’ai appris à me faire ma place dans la vie. Je n’avais pas besoin d’argent de poche – j’ai appris très tôt à me débrouiller toute seule.” Oceana n’a jamais eu le mal du pays, mais au contraire, le besoin de voyager et de se considérer comme une citoyenne du monde. En vraie cosmopolite, elle a vécu à Paris, Hambourg, Londres, New York, Los Angeles et en Martinique, pour y retrouver ses racines antillaises. Elle gagnait sa vie en faisant des concerts et continuait d’approfondir ses connaissances en chant et en danse.
La musique mise à part, elle s‘intéresse tout particulièrement à la mode et à la photographie.

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Interview Oceana - Une vague d’amour

Le lien : http://www.onlygroove.com/article/400.html

Osons le dire : chez OnlyGroove, le métissage d’Oceana a séduit ! Parce qu’à l’approche de l’été sa musique apporte un sérieux vent de fraîcheur avec une solide accroche. Parce qu’à cela s’ajoute une personnalité hyper accessible et généreuse, notamment avec le public. L’Allemagne se construit une nouvelle génération et ce sera sa nouvelle icône soyons en sûrs ! Son premier album, Love Supply est une composition fidèle à sa personnalité : un voyage au cœur de sa culture européano- caribéenne. Rencontre au lendemain d’un concert pas neutre pour une artiste jeune…

Alors le concert d’hier en première partie de Raphael Saadiq ?

J’étais nerveuse et excitée car je suis une grand fan de Raphael Saadiq. Lorsque j’ai séjourné à LA j’y ai découvert sa musique depuis l’époque de Lucy Pearl ou Tony! Toni ! Toné ! à celle de ses premiers albums : je suis une amoureuse de sa musique. Du coup, j’étais du genre “Oh mon Dieu, je vais faire la première partie de Saadiq !” Finalement, le public était très réceptif et d’ailleurs lorsque je joue à Paris j’ai toujours un large sourire car les gens sont très sympas, ils répondent plutôt bien.

Et pourtant ils ne te connaissent pas encore très bien…

C’est vrai, ce qui pouvait expliquer ma nervosité de passer avant Raphael Saadiq qui est lui très connu.

D’où t’es venue cette envie de faire de la musique ?

Ça a commencé très tôt du fait que mon père est un musicien et que ma mère ça, ce qui fait que j’avais toujours de la musique autour de moi. J’ai commencé par la danse lorsque j’avais trois ans puis à douze ans j’étais déjà une danseuse professionnelle et je participais à des vidéos clips ou des shows avec chorégraphies pour des artistes. A l’école, j’écrivais et je chantais déjà. Autour de 16-17 ans, j’ai composé mes propres chansons avec ma guitare. Ensuite, j’ai tourné avec plusieurs groupes en Allemagne comme Seeed mais aussi avec Maceo Parker qui a été saxophoniste pendant 30 ans pour James Brown. L’année dernière alors que j’étais sur un show avec lui Maceo m’a dit : “Oceana que fais-tu ici ? Tu es toujours avec tel ou tel groupe, fais ton propre truc maintenant ! Tu es prête !” Je l’ai donc écouté car c’est une influence pour moi. J’ai donc réalisé mon rêve grâce à la motivation qu’il m’a apportée et qui me manquait. C’est une dure étape à franchir et beaucoup d’artistes n’y arrivent pas aisément. L’année dernière, j’étais en studio et je suis désormais heureuse de pouvoir être sur scène avec mes chansons.

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Quelles sont tes influences ?

Quand j’étais jeune, j’écoutais principalement ce que ma mère me mettait, soit de la funk ou de la reggae music. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’assister à des concerts de Ziggy Marley, Jimmy Cliff, Burning Spear et dans un autre domaine James Brown, George Clinton ou Maceo Parker. Et comme je suis une enfant des années 90, j’écoutais aussi du TLC, Raphael Saadiq, j’apprécie aussi Amy Winehouse, Beyoncé, Adele, Duffy et leur sonorité rétro des 60s’. J’oubliais…j’adore Tina Turner et son énergie qui m’a toujours amusé : elle parvient à chanter et danser dans le même temps. Pour ma part, il est important de pouvoir faire les deux et divertir les gens. Ça marche dans l’autre sens : quand je vais à des concerts, j’attends que l’on m’amuse.

Comment as-tu structuré ton album ?

J’ai vraiment pensé à la manière avec laquelle j’interpréterais les chansons car la concordance avec le band est fondamentale. C’est même ce qu’il y a de plus important pour moi car je désire être confortable avec ce que je chante tout en étant capable de danser dans le même temps.

D’où vient le titre de l’album “Love Supply” ?

J’ai choisi ce titre car j’ai écrit plusieurs chansons d’amour à l’image du titre “Love Supply” que j’adore. C’est parce que j’aime l’amour, et pas seulement celui envers un homme, mais l’amour en général. J’adore ma vie, la beauté de la vie donc je voulais avoir un message positif par ma musique. Même s’il y a des chansons tristes…ou plutôt mélancoliques du type de “Cry Cry”, il y a toujours le groove qui permet de danser dessus.

“Cry cry”, c’est une manière de prévenir les jeunes filles d’erreurs potentielles ?

(Elle réfléchit) Si c’est le cas, tant mieux. Mais je n’y ai pas pensé, j’ai pensé à une histoire qui est arrivée à une amie à moi qui était proche de moi dans notre jeunesse. J’ai toujours pensé qu’elle avait tout pour vivre une vie parfaite : des parents riches, beaucoup de choses chez elle, la possibilité de faire ce qu’elle veut. En fait, il lui manquait un peu d’amour ce qui l’a amenée vers la drogue. Lorsque j’ai écrit la chanson je pensais à elle…mais c’est une bonne question que tu me poses là !

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Raphael Saadiq & Oceana

Sur “Pussycat on the leash” tu sembles un petit peu provocatrice…

(Elle sourit) Oui ! En fait, ce sont des chansons amusantes : c’est Oceana qui chante mais ce n’est pas moi en tant que personne. Je me vois mal dire “les relations amoureuses sont surévaluées, je veux juste tout secouer…” (Amusée) Lorsque j’ai écrit cette chanson j’étais très jalouse de mon petit ami et je lui lançais de multiples complaintes. Et lui il m’a répondu : “You can’t put the dog on the leash !” (en français : tu ne peux pas tenir le chien par la laisse). (Rires) Après je suis allé en studio en m’en inspirant car les jeunes filles doivent être indépendantes, en demeurant amoureuse tout en faisant leur propre truc. C’est le message de cette chanson.

D’ailleurs, où as-tu écrit tes chansons ?

Les chansons ont été composées et enregistrées à New York et à Berlin également. “Pussycat on the leash” était la première chanson qu’on a enregistrée avec le producteur de cet album.

Le ton de “Bad Boy” est très cabaret. Quelle est la raison de ce choix ?

Avant d’avoir un plan, je savais que je voulais faire un album avec la musique qui m’influence le plus et celle que j’aime ! Donc lorsque je fais une chanson je ne suis pas du genre “Faisons un titre comme…” En réalité cela est simplement arrivé. Je me souviens avoir eu cette mélodie en tête. (Elle fredonne) C’était plutôt une idée spontanée.

Mais dans l’album tu mêles reggae, ballades… Est-ce que ça représente ton éclectisme ?

Oui, disons qu’il y a de la soul music, du reggae car je trouvais important de montrer que c’est une partie en moi : mon père vient des Caraïbes donc j’ai grandie avec cette musique que j’ai toujours rêvée de chanter. J’adore les instruments à corne, le son des années 60. Et puis finalement, c’est tout ce que j’avais envie de faire. Lors du premier rendez-vous avec mes musiciens je leur ai dit que l’album devait sonner comme je suis, comme un mélange (en français dans le texte). C’est tout Oceana : je suis allemande et je ne suis pas allemande, je suis des Caraïbes et je ne le suis pas, ma vie s’est toujours située entre les deux. Après tout ce temps vécu entre deux eaux je commence à apprécier cette situation car tu es libre de prendre le meilleur de tout. L’album est une soupe avec du sel, du sucre, des épices (rires) !

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Pourquoi cites-tu ton père dans “All Genetic” ?

(Rires) C’est encore une fois une chanson amusante parce que mon père est cool, je l’adore. Mais c’est un homme de dames, elles l’adorent et il adore les draguer. Donc quand je dis que je m’intéresse aux hommes athlétiques, que je flirte avec les garçons, ça vient de lui !

Oceana en trois mots c’est qui ?

(Elle rigole) Je suis une enfant terrible ! Energie : j’en ai beaucoup et si je veux quelque chose je travaille dur pour cela. Et terre à terre même si je suis une enfant terrible !

Comment expliques-tu le succès des artistes allemandes comme Joy Denalane, Ayo ou Nneka ?

Je les connais un peu d’Hambourg. C’est une ville qui possède depuis longtemps une grande scène pour chanteurs de soul et de reggae. Nneka ou Patrice y sont passés. (Elle réfléchit) Mais je ne sais pas, je ne sais pas... Ce que je sais c’est que nous sommes tous heureux d’être ici.

Musicalement, vous suivez tous un courant proche…

En réalité, je ne pense pas que nous soyons si proches. La musique de Nneka est plus orientée roots, un peu comme Ayo… Nous n’avons pas tout à fait les mêmes styles mais on a une formation commune. Pour ma part, je suis plus funky, j’ai besoin d’apporter mon énergie, de danser. J’adore également la musique pop. En écoutant bien mon album, il n’y a pas de secret sur mon goût pour la pop : je n’essaie pas d’être une chanteuse soul même si c’est ce qui apparaît le plus.

Que désires-tu que l’on retienne de toi en tant que musicienne ?

J’aimerais que l’on dise de moi que je suis quelqu’un qui apporte du bien avec de la musique qui incite à danser en particulier lorsque je suis sur scène. J’adore ma vie et c’est ce que j’essaie d’exprimer : de la joie !

A l’avenir, on peut t’imaginer dans quel registre ?

Je me vois bien plus utiliser mes talents de guitariste pour un album qui ne serait pas du rock mais avec plus de guitares. Sinon, j’adore les instruments à corde. Cependant pour le moment je suis encore concentrée sur ce qui m’arrive en ce moment même si j’ai déjà commencé à écrire pour la suite. Je suis si impatiente de pouvoir aller sur scène pour lâcher au public, sur scène, tout mon travail.

Je te laisse le dernier mot pour le public français...

Je vous prie de passer par mon MySpace. J’y communique directement donc si les gens veulent m’envoyer des messages ils m’auront directement, il n’y a personne pour écrire “Oceana vous dit merci.” (Elle rigole) Je les lis même si des fois il me faut un peu de temps. De plus, j’attends avec impatience de vous rencontrer pour mes lives. Il y a des chances que je revienne en mai. J’adore revenir sur Paris car ça me permet d’être au contact de la famille de mon père en provenance de Martinique.

Par Babacar Diarra - Publiée le samedi 2 mai 2009

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Internet :

Son Myspace : www.myspace.com/oceanaofficial

Sources : deezer, myspace, youtube, onlygroove...
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