Film : Welcome

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Film : Welcome

Messagepar trelawney » Mercredi 11 Mars 2009 13:55

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111722.html

J'aimerai bien que ce film fasse autant d'entrée que les chti.

Belle histoire, bons acteurs, beau film.
"calme dans la victoire et gracieux dans la défaite" Benjo
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Messagepar backtattoo » Mercredi 11 Mars 2009 14:06

+ 1!
l'article L 622-1 est un article indigne de notre république. Honte sur ceux qui l'ont voté! :evil:
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Messagepar nodread » Mercredi 11 Mars 2009 16:09

WELCOME

Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d'aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.

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Date de sortie : 11 Mars 2009
Réalisé par Philippe Lioret
Avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi, Audrey Dana
Film français.
Genre : Drame
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2008
Distribué par Mars Distribution

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Vidéos

Bande annonce

Rencontre avec les étudiants de Science Po Lille

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L'origine du projet
Depuis longtemps, Philippe Lioret avait l'idée de faire un film sur les personnes qui fuyant leurs pays d'origine pour rejoindre l'Angleterre se retrouvaient coincés à Calais. Après en avoir parlé à Emmanuel Courcol et Olivier Adam, ils ont commencé à chercher ensemble une histoire. Ils ont pris contact avec des associations et sont partis à Calais pour cotoyer la vie des bénévoles et des réfugiés.

Un scénario écrit pour Vincent Lindon
Philippe Lioret a souvent pensé travailler avec Vincent Lindon pour ses précédents films, mais sans que cela se concrétise vraiment. Durant la phase d'écriture, Lioret a fait part de son projet à l'acteur, qui très emballé a accepté de faire le film sans lire le scénario. En règle générale Philippe Lioret évite d'écrire un film en pensant à un acteur, il essaye toujours de se concentrer sur les personnages. Pour Welcome, il a fait exception et a écrit le film spécifiquement pour Vincent.

La veille du tournage !
Lioret et Lindon, à leur arrivé à Calais, se sont rendus au "quai de la soupe". Cet endroit porte bien son nom puisqu'il s'agit du lieu où une poignée de bénévoles fournisssent de la nourriture aux réfugiés. Sur place, le réalisateur et son acteur ont croisé des réfugiés très mal en point. A leur demande, ils les ont déposé dans une décharge, lieu de repli de cette communauté. Sans un mot ils sont retournés à l'hôtel, "cela se passait de commentaire" raconte Vincent Lindon. Le tournage de Welcome a commencé le lendemain.

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Des décors véridiques
Philippe Lioret, même si cela aurait coûté moins cher, ne voulait pas aller tourner en Roumanie ou en Tchéquie. Il a souhaité utiliser les vrais endroits, tels que les rue de Calais, le port trans-Manche, Blériot plage, et donner ainsi au film sa vérité.

A la recherche de Bilal !
Trouver l'acteur qui interprèterait le personnage de Bilal, fut le gros morceau du casting. Philippe Lioret et la directrice de casting Tatiana Vialle, ont voyagé durant des semaines. Ils ont cherché dans tous les endroits où la communauté kurde est importante: Berlin, Istanbul, Londres, Suède... Finalement, ils ont rencontré Firat Ayverdi en France.

Un rappel à la période de l'Occupation
Simon aide en secret un réfugié kurde en le logeant chez lui, or aider des personnes en situation irrégulière est puni par la loi. L'histoire que peint Philippe Lioret pourrait très bien se passer pendant la période de l'Occupation, avec un homme qui cache chez lui un juif et se fait prendre. "Sauf que ça se passe aujourd'hui à deux cents kilomètre de Paris" soulève le réalisateur.

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Bande original :

Compositeurs : Armand Amar, Wojciech Kilar, Nicola Piovani

1. Migrants (Nicola Piovani) (1:02)
2. Kadish (Armand Amar) (2:46)
3. Agata's Theme V1 (Wojciech Kilar) (1:00)
4. Simon (Nicola Piovani) (3:21)
5. Bilal Song (Nicola Piovani) (2:56)
6. Welcome (Nicola Piovani) (3:05)
7. The Black Sun (Wojciech Kilar) (2:39)
8. A la nage (Nicola Piovani) (2:36)
9. Agata's Theme (Wojciech Kilar) (1:57)
10. Welcome (Piano Solo) (Nicola Piovani) (1:37)

Durée totale: 22 minutes

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Critiques presse

Télérama, Samedi 14 mars 2009

Certains sans-papiers sont là depuis des semaines. Des mois. Bilal, lui, vient d'arriver à Calais, venu de son Kurdistan irakien. Avec la fougue de ses 17 ans, il s'imagine que rallier l'Angleterre - où l'attend celle qu'il aime - sera facile. Nettement plus que ce qu'il a déjà subi. De fait, trouver des passeurs, ce n'est pas très dur, à condition d'être plusieurs et de payer 500 euros par tête de pipe. Dissimulé dans un camion, Bilal ne se doute pas qu'il devra, à certains moments, s'enfouir la tête dans un sac en plastique pour éviter les flics, les chiens et leur petite tête chercheuse, cette « espionne du CO2 » qui détecte le moindre souffle suspect...

Il y a un autre moyen, encore plus fou : l'eau. La Manche. Nager des kilomètres dans le froid, en dépit des courants et des bateaux qui patrouillent toutes les dix minutes... A la piscine où il s'est naïvement inscrit pour prendre des cours, Bilal rencontre Simon, l'un des maîtres-nageurs. Pourquoi ce type comme les autres, ni meilleur ni pire, se décide-t-il, soudain, à l'aider ? Par fatigue, peut-être, d'être devenu ce qu'il est - à savoir pas grand-chose. Par regret, aussi, de n'avoir pas été, aux yeux de sa femme, aimante mais partie, celui qu'il aurait pu être. « Il a fait 4 000 kilomètres pour rejoindre celle qu'il aime et moi je n'ai pas été fichu de traverser la rue pour te retenir », dit Vincent Lindon, tout en émotion rentrée, à Audrey Dana, qui, elle, n'est que sensibilité...

Mais qu'importe, après tout, pourquoi Simon aide Bilal, puisqu'il l'aide. Et qu'il découvre, alors, lui qui les côtoyait sans les voir, une autre vie, une autre ville... Calais est filmée par Philippe Lioret comme un espoir et un cul-de-sac. Un puzzle de lignes et de destins déjà brisés. Toute quiète à l'intérieur, mais grondante à sa périphérie. Deux mondes parallèles qui ne se croisent jamais ou presque...

On ne verra pas les centres de rétention dont un ministre, récemment nommé, assure qu'ils sont devenus humains. Plus humains qu'avant... On ne verra que des rues, des quais, des docks. Dans des bureaux, des flics goguenards ; et dans des tribunaux improvisés, des juges indifférents, statuant à la va-vite sur des clandestins chopés en train de fuir, aux poignets desquels - sinistre réminiscence - on inscrira des matricules... A Calais, des videurs de supermarché empêchent l'entrée du magasin à quelques paumés, égarés dans le centre-ville, « pour ne pas troubler la clientèle ». Philippe Lioret filme longuement un policier aux yeux et aux traits las (Olivier Rabourdin, formidable), payé pour que la ville ne devienne pas un « camp de réfugiés en situation irrégulière ».

Et ça va très loin. Vous faites monter un clandestin dans votre voiture ? Vous voilà aussitôt complice. Convoqué au commissariat. Dénoncé, si ça se trouve, par un de ces « bons Français » éternels chez qui seul le paillasson, où s'étale en grosses lettres « Welcome », semble avoir gardé quelque chose d'humain. « Méfie-toi, glisse son ex-femme à Simon en le voyant, stupéfaite, s'occuper de Bilal, à Dunkerque, un type a été condamné à cinq ans pour ça... »

On en est là ? Ben oui, sans que nul ne s'en indigne vraiment, sinon par soubresauts, vite emportés dans l'oubli. Voilà ce que nous dit, nous montre Philippe Lioret, sans emphase ni condescendance. Ce n'est pas un pamphlétaire, Lioret, mais un philosophe : il sait bien que chacun a ses raisons, même s'il arrive que tout le monde ait tort... Son film, intense et beau, donne le frisson. Il finit mal, bien sûr, parce qu'il ne saurait en être autrement. Mais, comme dans ces vieux chefs-d'oeuvre italiens où il suffisait qu'un gamin glisse sa main dans celle de son père humilié pour que l'espoir renaisse, ce sont des fragments de fraternité que l'on emporte. Une photo déchirée que Bilal montre à Simon. Une bague perdue, soudain retrouvée. Une improbable soirée pizza, improvisée par un Lindon gêné et génial. Et, dans une piscine déserte, la silhouette d'un adolescent se glissant dans l'eau pour y poursuivre son rêve.

Pierre Murat

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Le débat :

Le «traître» Besson a raison

Par Philippe Bilger. Lundi 09 Mars 2009 - Marianne

Le magistrat en appelle à la mesure dans le débat opposant l'équipe du film Welcome à Éric Besson concernant le sort réservé aux migrants de Sangate et aux citoyens qui leur viennent en aide. Et soutient le ministre de l'Immigration.

Il y a longtemps, j'avais écrit un billet pour dire à quel point l'ouverture « à gauche » du président de la République avait conduit à un certain nombre de ralliements surprenants mais qu'il convenait de distinguer, par exemple, l'attitude de Jean-Marie Bockel de celle d'Éric Besson. Le premier n'a pas pâti d'être un transfuge quand le second n'a cessé d'être accablé pour la précipitation de sa volte. Les socialistes ont d'ailleurs annoncé qu'ils continueraient à lui réserver un sort spécial lors des débats parlementaires (Le Journal du Dimanche). Il n'empêche que maintenant enraciné dans l'UMP et en charge d'une responsabilité ministérielle délicate et de confiance, Éric Besson doit être apprécié dorénavant pour son action et la vision qu'il en a plus que pour son passé même controversé.

Un État de droit à la carte
Et il a raison dans la polémique qui l'oppose à Philippe Lioret réalisateur du film Welcome avec Vincent Lindon dans le rôle principal. Cette œuvre évoque le drame des clandestins et la situation de ceux qui sont amenés à commettre une infraction en les aidant. Vincent Lindon, dans une interview (Le Parisien) puis sur TF1, avec finesse, humanité et sans surenchère dans la dénonciation, s'émeut du sort de ces personnes inquiétées seulement pour la solidarité généreuse qu'elles manifestent. Certes mais, en même temps, sauf à soutenir le paradoxe choquant que la France ne serait pas une démocratie et sa législation un impératif à respecter malgré son vote par la représentation nationale, on voit mal au nom de quoi, même avec les meilleures intentions du monde, des citoyens s'autoriseraient à violer la loi. Ou alors, on fait un Etat de droit à la carte et on disloque l'unité déjà fragile d'une société.

Philippe Lioret, n'ayant pas su adopter la même tonalité que Vincent Lindon, s'est permis de déclarer à La Voix du Nord que « les clandestins de Calais sont l'équivalent des juifs en 43 » (site du Nouvel Observateur). Comment Éric Besson, ministre de l'Immigration, aurait-il pu demeurer bouche close devant une telle provocation et au fond un tel scandale car ce propos, à la fois, provoque et indigne ? Il est d'ailleurs d'autant plus étonnant que ce réalisateur, dans Le Figaro Magazine, s'affirme « cinéaste avant d'être citoyen engagé » alors qu'à l'évidence il a trop vite oublié, dans son intervention, cette ligne de conduite avisée pour s'engager sur un chemin douteux. En effet, quel sens, quelle légitimité peuvent-ils être attachés à une telle dénonciation dont l'outrance et la comparaison historique qu'elle ose formuler signent l'absurdité ? Comment devoir supporter, à nouveau, une référence qui ferait de notre présent républicain, aussi discutable soit-il, une copie d'un ignominieux passé mis à toutes les sauces et ainsi très vulgairement banalisé ?

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Derrière cette attitude, sous cette phrase, on sent poindre la tentation qui guette beaucoup de nos intellectuels et créateurs de « gauche », pour faire vite : celle d'éprouver sans cesse le besoin de « gonfler » leur pensée et leur esprit partisan par le recours à des apocalypses historiques, notamment l'Holocauste, pour donner à des aperçus immédiats et partiaux une sombre fulgurance artificielle.

« Pour être concerné, ou même engagé, on a le droit d'être lucide »
Aussi, entendre Éric Besson, sur RTL, répliquer à Philippe Lioret que « cette petite musique-là est absolument insupportable », que « suggérer que la police française c'est la police de Vichy (...) que les Afghans sont traqués, qu'ils sont l'objet de rafles, c'est insupportable » met du baume à l'esprit des citoyens qui se désirent impliqués mais mesurés. Pour être concerné, ou même engagé, on a le droit d'être lucide. Ce sont dans les domaines les plus sensibles et douloureux que l'excès tue. Plus qu'ailleurs.

Le ministre de l'Immigration a réagi comme il le devait. Cela ne l'empêchera pas, j'en suis sûr, de réfléchir et peut-être de modifier telle ou telle disposition susceptible de préoccuper des personnes de bonne foi comme Vincent Lindon. Car il ne faut pas s'y tromper : Éric Besson ne sera pas un feu de paille à droite. J'ai été frappé par Ripostes, le 1er mars, où, avec un regard glaçant et une attitude raide, Éric Besson ne s'est pas laissé déstabiliser une seconde par Serge Moati dont les questions exclusivement fondées sur l'argument moral trouvaient des réponses nettes, où le réalisme d'État se mêlait à une volonté claire d'humanisme. Sur le plan technique, Éric Besson m'a impressionné. Il n'a pas cédé d'un pouce. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne fait pas dans la démagogie. Ni pour le fond ni par son style.

Il est temps de le prendre vraiment pour un ministre.

Philippe Bilger

Voir aussi sur Libé

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Vincent Lindon

Vincent Lindon, né le 15 juillet 1959 à Boulogne-Billancourt, est un acteur, réalisateur et scénariste de cinéma français. Il est actuellement engagé politiquement dans le Mouvement démocrate de François Bayrou.

Vincent Lindon est le neveu de Jérôme Lindon (1925-2001), directeur des Éditions de Minuit et le cousin de l'écrivain Mathieu Lindon.

Vincent Lindon est aussi le petit-fils de Raymond Lindon, qui participa à la création de l'état d'Israël et fut un procureur de la République dont les plaidoiries furent redoutées lors de divers procès consécutifs à la Libération de la France, après la défaite du Troisième Reich. Son grand-père fut également maire d'Étretat (Seine-Maritime) et, sous le pseudonyme de Valère Catogan, auteur de l'essai-pastiche Le Secret des rois de France ou la Véritable identité d'Arsène Lupin (1949).

Son arrière-grand-père Alfred Lindon, négociant en diamants, né en Pologne et de confession juive, émigra à Londres à la fin du XIXe siècle, changea son nom de Lindenbaum en Lindon et son prénom Abner en Alfred en 1920, prit la nationalité britannique et épousa Fernande Citroën, sœur du constructeur automobile André Citroën (tous deux enfants du diamantaire néerlandais Levie Citroën). Son beau-père est Pierre Bénichou, journaliste du Nouvel Observateur et chroniqueur de Laurent Ruquier.

Après une relation très médiatisée avec la princesse Caroline de Monaco, Vincent Lindon fut marié, en 1998, avec l'actrice Sandrine Kiberlain (née en 1968). Ils ont une fille mais sont maintenant séparés.

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Philippe Lioret

Philippe Lioret est né le 10 octobre 1955 à Paris. Son parcours dans le mystérieux et fascinant univers du septième art débute dans les années 80. Il commence par se spécialiser dans l’un des aspects les plus importants de la réalisation d’un projet cinématographique, le son.

C’est ainsi qu’il participe, en tant qu’ingénieur du son, à une totalité de vingt-quatre œuvres du grand écran. Cette expérience s’étendra sur une durée de dix ans (de 1982 à 1992) au cours de laquelle il travaille notamment sur des films tels que Y a-t-il un Français dans la salle? (1982) et Le paltoquet (1986) de Jean-Pierre Mocky , La lectrice (1988) et Nuit d'été en ville (1990) de Michel Deville , Palace (1985) d' Édouard Molinaro , Beyond therapy de Robert Altman (1987), Une époque formidable de Gérard Jugnot (1991) et Nord de Xavier Beauvois (1991).

Entre deux projets, l’artiste trouve le temps, en 1984, d’écrire et de réaliser un court métrage ; Tout doit Disparaître avec Michel Such , Fausto Costantino et Hélène Hyll.

Le dernier projet dans lequel sa participation se limite à superviser le département du son est À Demain réalisé par Didier Martiny en 1992. En effet, sa longue expérience auprès des plus illustres réalisateurs français lui communique l’irrésistible envie de passer lui-même derrière la caméra pour un premier long métrage.

C’est en 1993 qu’il se décide à concrétiser cette envie en scénarisant et en dirigeant Tombés du Ciel , comédie satirique avec Jean Rochefort , Ticky Holgado et Marisa Paredes où il est question d’un groupe de six voyageurs coincés malgré eux dans une des pièces de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Outre le côté hilarant qui ressort de l’œuvre, on y distingue aussi et surtout l’orientation socialement très engagée de Lioret puisqu’il s’y emploie, par le moyen subtil et populaire du rire, à nous faire méditer sur les grandes failles du système judiciaire et politique français. Le film est un succès, récompensé en 1993 au Festival de San Sebastian par le Prix de la Mise en Scène et le Prix du Scénario.

Le réalisateur consacrera les quatre années suivantes à réaliser deux courts-métrages ; La Sirène (1994) avec Mathieu Kassovitz et Daniel Gélin et 1, 2, 3 lumières ! (1995) avec Pierre Arditi et Marianne Denicourt .

En 1997, Lioret renoue avec le public du long-métrage en présentant Tenue correcte exigée avec Elsa Zylberstein et Jacques Gamblin . Le film, situé dans un palace parisien, est une occasion renouvelée d’approfondir une réflexion sociale critique sur les fossés qui séparent les différentes classes sociales.

Le réalisateur fera à nouveau appel à Gamblin cinq ans plus tard, en 2001, dans un style et un ton tout neufs, la comédie romantique. Dans Mademoiselle , le cinéaste concrétise une vieille envie de diriger l’actrice Sandrine Bonnaire qui n’a pas pu participer à Tenue correcte exigée pour des divergences d’agenda. Le film est sacré Grand Prix du Festival de Moscou l’année même de sa sortie.

Attaché à ses acteurs fétiches qu’il apprécie particulièrement, Lioret n’hésite pas, trois années plus tard, à braquer sa caméra sur le jeu sublime de Bonnaire avec L’Équipier (2004) dans lequel elle partage l’affiche avec Grégori Derangère et Philippe Torreton . L’œuvre, un mélodrame construit à partir d’un secret de famille qui remonte à 1963, est l’occasion pour le réalisateur de renouer avec les thèmes sombres et profonds. Grand succès critique, L’Équipier (dont on doit le scénario, l’adaptation et le dialogue à Lioret) reçoit trois nominations aux Césars cette année-là.

Le cinéaste profite de cette belle réussite pour prendre du recul par rapport au long métrage puisqu’il écrit et réalise en 2005 deux courts-métrages ; Tue l'amour et Vache-qui-rit, tous deux nommés dans la Série talents à Cannes cette même année.

Mais c’est finalement en 2006, à l’occasion de son retour sur les écrans des salles obscures, que le réalisateur connaît son heure de véritable gloire. Il signe Je vais bien, ne t'en fais pas avec Mélanie Laurent , Kad Merad et Isabelle Renauld , drame poignant et surprenant sur les secrets de familles et les non-dits dans toute leur sombre ampleur. L’œuvre ne tarde pas à offrir à Lioret la consécration de sa carrière en 2007 : 5 nominations aux Césars, dont celle du Meilleur Film ; et deux Césars, l’un du Meilleur Second Rôle Masculin pour Kad Merad et l’autre du Meilleur Espoir Féminin attribué à Mélanie Laurent.

Ayant coécrit le scénario avec Olivier Adam (auteur du livre dont le film est adapté), le réalisateur partagera également avec lui l’Étoile d'or du scénariste qui leur est accordée en cette même année.

En 2009, le cinéaste revient derrière la caméra pour le film Welcome . À son affiche, on retrouve un Vincent Lindon touchant et attachant en maître nageur follement amoureux de sa femme et qui dans le désespoir et aussi l’espoir de la reconquérir, s’improvise entraîneur secret d’un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.

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Sources : allocine, evene, premiere, youtube, libé...
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Messagepar nodread » Mercredi 11 Mars 2009 16:16

backtattoo a écrit :+ 1!
l'article L 622-1 est un article indigne de notre république. Honte sur ceux qui l'ont voté! :evil:


Je comprends pas :

Code de la sécurité sociale - Article L622-1

Lorsqu'une personne exerce simultanément plusieurs activités professionnelles non salariées dépendant de régimes d'assurance vieillesse distincts, elle est affiliée au régime d'assurance vieillesse dont relève son activité principale.

Lorsqu'une personne a exercé simultanément plusieurs activités professionnelles non salariées dépendant de régimes d'assurance vieillesse distincts, l'allocation est à la charge du régime d'assurance vieillesse dont relevait ou aurait relevé son activité principale. Toutefois, les personnes admises à percevoir une demi-allocation agricole et une demi-allocation d'un autre régime non salarié continueront à recevoir ces deux demi-allocations jusqu'à ce qu'elles soient appelées à percevoir une allocation intégrale du régime dont relève leur activité principale.

:lol: :lol:

y en avait aussi un dans le code rural mais trop long...

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur l'article L622-1 vous pouvez lire ICI (infos sur le site du sénat)
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Messagepar backtattoo » Mercredi 11 Mars 2009 16:32

;-)
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